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Dimanche 1er mars 2009
ACCUEIL OFFICIEL DES CISTERCIENS D'OKA DANS LE DIOCÈSE DE JOLIETTE
Célébration à la Cathédrale présidée par Mgr Gilles Lussier, évêque de Joliette
(2)
ALLOCUTION DU PÈRE ABBÉ
DOM ANDRÉ BARBEAU, O.C.S.O.


Le Père Abbé Dom André Barbeau, après avoir remercié Mgr Lussier, confie qu'il prend la parole avec beaucoup d'émotion, puisque c'est la première fois qu'il le fait dans cette cathédrale.

Il ajoute, avec un certain humour qui sous-tendra toute son allocution : «C'est peut-être aussi la dernière, car dans la tradition monastique, il y a deux choses qu'il faut fuir : les femmes et les évêques!» Ces propos inattendus provoquent le rire et les applaudissements de l'assemblée.

Dom Barbeau révèle que ce dernier point - la fuite des évêques - n'a pas été observé, témoin l'expérience récente de son prédécesseur (Dom Yvon-Joseph Moreau) devenu évêque à Ste-Anne de La Pocatière. «Plus tard je m'expliquerai sur ce que veut dire : Fuir les femmes. Ça ne veut pas dire qu'on ne les aime pas, ajoute-t-il.»

Photos (sauf indication) : gracieuseté de Mme Réjeanne Plouffe Laroche - Tous droits réservés

La procession d'entrée : Un symbole, dit-il.

Rappelant la procession d'entrée de la messe, qualifiée par lui "d'extraordinaire", il précise son véritable sens : celui de rappeler aux ministres qu'ils sont issus du peuple de Dieu et qu'ils retourneront dans ce peuple. «Quel beau symbole, s'exclame-t-il, de notre arrivée dans le diocèse ! Nous sommes passés au milieu de vous, et Dieu sait si nous avons été accueillis! Vivant dans la solitude et le silence, nous ne sommes pas habitués à nous faire applaudir et à être entourés de médias comme nous le sommes depuis une dizaine de jours... Mais en passant au milieu de vous, nous commençons à prendre racine.»

Il apprécie d'être reçu en ce jour à la cathédrale, puisqu'au Moyen-Âge, relatera-t-il, les frères, faute de moyens de communications, pouvaient frapper longtemps à la porte de l'évêque avant d'être accueillis.

Et le Père Abbé de signaler que pour eux déménager est rare, puisque c'est le premier déménagement depuis leur arrivée il y a 127 ans. «C'est une aventure, dit-il. J'espère qu'il n'y en aura pas d'autre.»

Photo du site d'Oka
La communauté cistercienne
lors de la bénédiction de la première pierre
de Val Notre-Dame

Qui sommes-nous?

«Nous sommes des moines cisterciens, venus d'Oka : une communauté de 24 frères. (Deux sont absents pour cause de santé.)

Nous sommes des moines issus de la grande tradition bénédictine. C'est donc dire que nous suivons la Règle de saint Benoît.»

Ici le Père Abbé, toujours plein d'humour, taquine nos moniales bien en vue dans le premier banc : «Et pardonnez-moi, mes révérendes soeurs, ma révérende Mère, nous pensons que nous l'observons de manière plus stricte!»

(À remarquer que le sigle des cisterciens : o.c.s.o. signifie : Ordre Cistercien de la Stricte Observance.)

Ici le Père Abbé ouvre une parenthèse pour dire ce que mangent les moines, questionnés à ce sujet puisqu'invités au dîner de l'évêché après la célébration : «Nous sommes végétariens, mais nous sommes prêts à tous les sacrifices, puisque c'est le Carême!...» (nouveaux applaudissements de l'assemblée)

Puis Dom Barbeau continue de situer leur communauté dans l'histoire :

«Notre Ordre est composé de 172 monastères. Nous sommes répartis dans plus d'une cinquantaine de pays, et nous avons des liens très serrés entre nous.

Nous constituons un seul Ordre, depuis 1098, moines et moniales. Par tout un jeu de relations, nous nous connaissons bien, et nous n'avons jamais été séparés. C'est pour cela que je dis : "Fuir les femmes" a un autre sens dans notre Ordre, parce que nous sommes très près, les soeurs et les frères, les uns des autres.»

Et le Père Abbé résume en quelques mots ce que les moines sont vraiment :

«Nous sommes comme vous, chrétiens et chrétiennes,
des chercheurs de Dieu et des priants.»

Photo du site d'Oka
L'Abbaye Notre-Dame-du-Lac à Oka
et son vaste terrain de 700 acres
aux multiples dépendances

Pourquoi nous sommes ici

«Si nous venons ici, c'est que nous sentions le besoin d'avoir un monastère davantage aux dimensions de notre communauté actuelle. Il fallait faire quelque chose.»

Et Dom Barbeau, 5e abbé depuis 127 ans, expose la situation présente de la communauté qui ne compte plus que 24 moines, alors que les plus anciens l'ont connue à 179 moines. Ses prédécesseurs pensaient qu'il fallait être très nombreux, et ne faire une fondation que s'ils étaient 300...

«Et nous avons choisi ce beau pays, dit-il, parmi les 60 sites que les frères ont visités, PARCE QUE C'ÉTAIT LE PLUS BEAU. Il n'y a pas d'autre raison. Et nous sommes heureux d'arriver et de prendre racine dans ce pays au milieu de vous.»

Note : Le très beau domaine du nouveau monastère Val Notre-Dame, situé près de la rivière L'Assomption, dans la région de Lanaudière, a été acheté à la famille Gadoury, fondatrice de la Station touristique de la Montagne Coupée dans les années 70.

Nous menons la vie contemplative

«Toute notre vie est tournée vers la contemplation.

Nous n'avons pas d'activités en dehors du monastère. Nous ne prêchons pas de retraites, nous n'allons pas dans les paroisses ni dans nos familles.

Nous faisons un voeu de stabilité qui nous lie à la communauté dans un lieu précis.»

Photo du site d'Oka

Nous travaillons pour gagner notre vie

«Nous travaillons pour gagner notre vie.
Nous produisons différents produits qui sont excellents.»

Désignant la corbeille offerte au cours de la messe, le Père Abbé observe que c'est une toute petite corbeille, trop petite pour être partagée entre tous les membres de l'assemblée.

«Je soupçonne que c'est l'évêque qui va en bénéficier, confie-t-il.»

Et il espère que Mgr Lussier sera en mesure de dire ensuite aux gens combien ces produits étaient excellents.

À l'été : l'hôtellerie, portes ouvertes à Val Notre-Dame

Le Père Abbé Dom André Barbeau invite finalement les gens à venir à leur nouveau monastère de Saint-Jean-de-Matha au cours de l'été.

«Nous aurons l'occasion de faire des portes ouvertes pour vous laisser découvrir l'abbaye.

Dans la tradition bénédictine, et cistercienne qui est la nôtre, une des valeurs monastiques importantes est aussi l'hospitalité, l'accueil.
Donc nous accueillons, à la proportion de notre communauté, indifféremment des hommes, des femmes, des jeunes. On appelle ce service d'accueil une hôtellerie, mais il rien à voir avec un hôtel. Nous permettons ainsi aux gens de se ressourcer et de venir prier avec nous quand ils le désirent.

Photo du site d'Oka
L'hôtellerie de Val Notre-Dame

Le Père Abbé fait observer que l'hôtellerie n'est pas encore terminée, et l'église non plus.
Il reste encore quelques mois avant que les travaux soient complétés.
«Nous serons heureux de vous accueillir À L'ÉTÉ, conclut-il.»


PRÉSENTS DES CISTERCIENS


Dom André Barbeau introduit de la façon suivante l'offrande des présents de sa communauté :

«Monseigneur, nous ne pouvons pas vous offrir l'histoire du Val Notre-Dame : elle commence ce matin. Elle n'est pas encore écrite, nous allons l'écrire au fil des jours, même si le projet dure depuis six ans et qu'il aboutit aujourd'hui.

Mais nous aimerions tout de même vous offrir quelque chose à notre tour.»

1. Un porte-missel ouvragé

Les cisterciens offrent d'abord une oeuvre d'art qui appartient au passé d'Oka : un porte-missel richement ouvragé.

Le Père Abbé explique :
«Quand les Pères abbés présidaient une célébration officielle appelée messe pontificale, il y avait tout un rituel et un déploiement, et ce porte-missel ouvragé ne servait que dans ces circonstances. Je crois qu'il aura davantage sa place dans une cathédrale que dans une abbaye du XXIe siècle.»

Et il invite le frère Bruno-Marie Fortin, archiviste de la communauté, qui fête en ce jour ses 57 ans, à présenter cette oeuvre d'art à Mgr Lussier.

2. Un tout jeune cèdre du Liban

Comme deuxième cadeau, un tout jeune cèdre du Liban est offert, chargé de nombreux symbolismes.

Outre la résonance biblique du cèdre du Liban : un arbre sacré et majestueux toujours vert, cette jeune pousse de cèdre représente la nouvelle communauté qui s'implante dans le diocèse pour y grandir sous un nouveau climat.

Comme l'Ordre cistercien, certains cèdres du Liban sont plusieurs fois centenaires, et cet arbre du Moyen-Orient devient, lui aussi, une espèce de plus en plus rare. Mais il est très résistant et s'acclimate parfaitement aux climats froids et rudes.

Il reste à prier pour que cette pousse verdoyante, plantée dans notre région lanaudoise, atteigne la taille élevée des cèdres du Liban, et que grandisse en même temps dans notre diocèse la communauté cistercienne représentée par elle.

3. Le cadeau le plus précieux : la prière des moines

«Le troisième cadeau est pour vous tous, dit le Père Abbé.

Je voudrais vous offrir ce que nous avons de plus précieux, la seule chose qui compte véritablement à nos yeux : notre prière pour vous. Une prière humble, vraie, fervente, sur laquelle vous pourrez vous appuyer vraiment, tous les jours.

Et pour que cette prière trouve tout de suite un écho dans votre coeur et dans votre vie, j'inviterais maintenant mes frères à me rejoindre ici pour que nous nous tournions vers la Vierge et priions ensemble le "Salve Regina" que nous chantons tous les soirs avant d'aller dormir.»

Les moines chantent le "SALVE REGINA"

Un moment de grande intensité spirituelle est vécu par l'assemblée lorsque le choeur des moines entonne en latin, sur une mélodie grégorienne solennelle, le Salut à la Vierge Marie.

Salve, Regina,
mater misericordiae :
Vita, dulcedo, et spes nostra, salve.
Ad te clamamus, exsules, filii Hevae.
Ad te suspiramus, gementes et flentes
in hac lacrimarum valle.
Eia ergo, Advocata nostra,
illos tuos misericordes oculos ad nos converte.
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui,
nobis post hoc exsilium ostende.
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria.

Salut, ô Reine,
mère de miséricorde :
notre vie, notre douceur
et notre espérance, salut !

Enfants d'Ève, exilés,
nous crions vers toi;
vers toi nous soupirons,
gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.

Ô toi, notre avocate,
tourne vers nous
tes regards miséricordieux.
Et après cet exil,
montre-nous Jésus,
le fruit béni de tes entrailles.
Ô clémente, ô miséricordieuse,
ô douce Vierge Marie!

Mot final de Mgr Gilles Lussier

«Bénissons le Seigneur pour cette rencontre extraordinaire de communion!

Voici qu'avec les bénédictines de Notre-Dame-de-la-Paix à Joliette,
le monastère des Dominicaines à Berthier
et le monastère des moniales de Bethléem et de l'Assomption et de saint Bruno à Chertsey,
nous portons maintenant une communauté de moines cisterciens à St-Jean-de-Matha.
Que le Seigneur en soit béni!

Ce sont autant de hauts-lieux de prière
à même de nous stimuler dans notre élan en vie chrétienne
pour que, fidèles à l'Évangile, nous puissions faire advenir
les signes du Royaume dans le monde d'aujourd'hui.»


LE TEMPS DE FRATERNISER


Après la célébration, la foule envahit le sanctuaire pour faire connaissance avec les moines,
leur souhaiter personnellement la bienvenue, les questionner, leur promettre une visite,
leur confier une intention de prière...
Photo Odélie Rondeau Photo Réjean Olivier
Nos trois moniales ont le grand bonheur de saluer le Père Abbé et de causer un moment avec lui.
De g. à dr. nous voyons Mère Marie-Luc Coulombe, prieure, Mère Hélène Perreault, abbesse, et Mère Françoise Lépine, sous-prieure.
Dom André Barbeau se montre visiblement heureux, lui aussi de cette rencontre avec des bénédictines.
Encore avec humour, il donne à nos soeurs un surplus d'explications au sujet de la fuite des femmes dont il vient de parler dans son allocution.
Mgr Lussier, le Père Abbé et quelques moines descendent vers le peuple
pour échanger avec ceux et celles qui entendent vivre jusqu'à la fin cet événement historique.

LES MÉDIAS AUTOUR DES CISTERCIENS


Le Père Abbé mentionnait dans son allocution que les moines n'étaient pas habitués à être entourés de médias comme ils le sont depuis une dizaine de jours.

En effet, un événement aussi rare que celui du transfert des moines d'Oka à Saint-Jean-de-Matha ne saurait passer inaperçu. C'est une page d'histoire qui se tourne, et les médias n'ont pas manqué d'en informer le public.

Les Francs-tireurs -TéléQuébec.TV

Quelques jours avant le grand déménagement du 1er mars, Patrick Lagacé se rend à Oka interviewer les moines.

Le franc-tireur est reçu par le Père Abbé Dom André Barbeau et rencontre également le Frère Martin et le Frère Bruno-Marie.

Patrick Lagacé en obtient, entre autres confidences, que le plus difficile à quitter pour eux, c'est leur église où ils ont prié huit fois le jour.

Image de Télé-Québec

Les espaces sont devenus trop grands pour une communauté qui a diminué de moitié au cours des dix dernières années. Lorsque le Père Abbé est entré, il y a 32 ans, il y avait 105 moines à l'abbaye. La communauté actuelle ne compte plus que 28 membres dont 24 présents au monastère.

Il faut quitter. Pour la nouvelle construction, le projet d'un architecte de Québec, Pierre Thibault, a été retenu parmi 60 soumissions proposées dans le cadre d'un concours. C'est ce projet qui reflète le mieux la spiritualité cistercienne : une spiritualité de la lumière.

Lire un aperçu de cette entrevue en archives sur le site des Francs-Tireurs : Topo du 25 février :
www.telequebec.tv/lesfrancstireurs/archives.html

 

Le journal L'Action

Le journaliste Louis Pelletier a su interroger les personnes ressources pour son article du Journal L'Action qui serait publié dès le lendemain sur Internet, et dans l'édition imprimée du 4 mars. Son reportage a été fort apprécié des lecteurs et lectrices.

On voit ici sur les photos de gauche Louis Pelletier auprès de Mère Abbesse, et plus bas auprès du Père Abbé.

À droite, Louis Pelletier aborde le Père Lucien Noël, cellérier ou économe du monastère,
responsable des travaux de construction de Val Notre-Dame où le moine se rend chaque jour depuis près de deux ans.

 

Quant au photographe Jean Chevrette, il a utilisé tout son art pour fournir au même journal L'Action de superbes photos.

Le reportage de Louis Pelletier du journal en ligne L'Action se trouve à l'adresse suivante :

La grande famille chrétienne s'agrandit

 

Télévision communautaire de Berthier CTRB Web-TV

En saluant les médias présents à la célébration, Mgr Lussier mentionnait d'une façon particulière la Télévision communautaire de Berthier qui retransmettrait cette liturgie à un public plus vaste.

Sur le Web, la célébration a été disponible durant une semaine à l'émission "Son de cloche" animée et réalisée par M. l'Abbé Claude Sauvageau, curé de Berthier. L'édition Web de l'émission "Son de cloche" est hebdomadaire et permet aux régions non desservies par CTRB-TV de visionner un contenu religieux intéressant.

On trouve facilement le lien de l'émission "Son de cloche" sur la page d'accueil du site du diocèse de Joliette :
www.diocesedejoliette.org

Il est possible qu'un DVD de la Célébration d'accueil des Cisterciens soit disponible.
Infos : CTRB-TV BERTHIERVILLE, 515 Montcalm, Berthierville, Québec, J0K 1A0 Téléphone : 450-836-5103.

Radio-Canada

Une équipe de Radio-Canada
a aussi filmé des séquences de la célébration
en vue de les diffuser à l'émission "Second Regard"
le 10 mai prochain.


LETTRE DES MOINES DE SAINT-JEAN-DE-MATHA


REMERCIEMENTS

Suite à la messe d'accueil célébrée en la Cathédrale de Joliette le 1er mars dernier, le Père Abbé des moines de Saint-Jean-de-Matha, Dom André Barbeau, faisait parvenir une lettre à notre évêque dans laquelle il adressait les remerciements de la communauté cistercienne à l'endroit de notre grande famille diocésaine.

Voici le message intégral du Père Barbeau, tel que publié sur le site du diocèse de Joliette.

Saint-Jean-de-Matha,
Mars 2009

Cher Mgr Lussier,

Il est vrai que les jours passent actuellement à un rythme qui n’est pas notre rythme habituel : nous ne voyons ni les jours ni les heures tant il y a de choses à faire pour tout réaménager et tout réorganiser sans perdre de vue l’essentiel ! Mais je m’en voudrais de laisser cette semaine s’achever sans perdre un instant pour venir vous remercier, vous, vos proches collaborateurs, les gens du diocèse et le personnel de l’évêché, pour le magnifique accueil que vous nous avez réservé dimanche dernier (1er mars) à la cathédrale et à l’évêché.

Cet accueil a certainement marqué les frères car chaque matin il y a eu une intention de prière spéciale à l’Eucharistie pour le diocèse de Joliette et son Pasteur, signe que les frères ont fait le passage.

Tout est grâce : nous le vérifions une fois de plus depuis notre arrivée. Bien des situations, y compris dans les relations entre les frères, changent du fait des nouveaux espaces que nous occupons. Cette abbaye sera vraiment une maison-Dieu où nous apprendrons encore davantage à vivre en fils et en frères. Ne serait-ce que pour cela, ce transfert a déjà commencé à porter ses fruits spirituels.

L’église se profile à l’horizon. Les travaux avancent bien mais je doute encore que nous puissions y célébrer Pâques. De toute manière, dès que l’église sera achevée, je vous le ferai savoir et je vous renouvellerai l’invitation à venir nous rencontrer et découvrir notre monastère achevé.

Cher Mgr, nous sommes heureux de faire partie du peuple de Dieu qui vous est confié ; croyez bien en notre reconnaissance et en notre prière fervente et fidèle pour vous et pour les diocésains et diocésaines de Joliette.

Mes frères se joignent à moi pour vous dire encore merci pour dimanche dernier.

P. André Barbeau
Abbé

« Cette abbaye sera vraiment une maison-Dieu »

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