Événements des dernières années *Table
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ÉVÉNEMENTS 2006

Le dimanche 8 octobre 2006

RASSEMBLEMENT D'AUTOMNE
DES OBLAT(E)S ET AMI(E)S DU MONASTÈRE

À l'automne, l'Eucharistie de 10 h 00 est suivie d'une rencontre au parloir avec Mère Abbesse et les moniales.

Rassemblements


 

28-29 juin 2006

L'ARCHE DE LA NOUVELLE ALLIANCE
AU MONASTÈRE DES BÉNÉDICTINES DE JOLIETTE


Les 28 et 29 juin 2006, l’Arche de la Nouvelle Alliance a été accueillie à notre monastère, au 490 St-Charles Borromée. C’est la première fois que l'Arche venait à Joliette, à la demande de notre communauté bénédictine qui aime participer intensément aux grands événements de la vie de l'Église, tout en invitant les personnes des environs à la fête.

L'Arche nous arrivait du Centre Marie-Reine-des-Cœurs, à Chertsey. Elle reviendra dans le diocèse, probablement au début de 2007.

Cette Arche de la Nouvelle Alliance, réalisée par Alain Rioux, artisan du Québec, a été bénie par le pape Benoît XVI le 11 mai dernier, lors de la visite Ad limina des évêques du Québec.
L'Arche vient d’entreprendre un long pèlerinage de deux ans à travers le Québec, le Canada et les autres pays, en préparation au Congrès eucharistique international de 2008 à Québec.

L'accueil de l'Arche

L’accueil de l’Arche au monastère a eu lieu à la messe de 9 h 00, le mercredi 28 juin, en présence d'une centaine de personnes venues se joindre à la communauté pour cet événement extraordinaire.

M. l'Abbé Réginald Marsolais, aumônier du monastère, présidait l'Eucharistie.

Il y a eu portes ouvertes toute la journée pour l’adoration eucharistique, avec le chant des Vêpres à 17 h 00.

Le soir, à 19 h 00, une foule impressionnante d'environ quatre-vingts fidèles est venue participer à une heure d’adoration animée, avec chants et prières.

Procession vers la Maison Amélie Fristel

La cérémonie de départ s'est déroulée le lendemain, après l'Eucharistie de 9 h 00. L'Arche a été transportée en procession à la Maison Amélie Fristel, voisine du monastère, où les Sœurs des Saints Cœurs de Jésus et de Marie l'ont accueillie à leur tour, avec leur personnel et leurs ami(e)s, pour quelques heures d'adoration.

Départ de l'Arche

Vers 15 h 00, deux séminaristes Basiliens sont venus prendre l'Arche pour la ramener à Québec, avant de l'envoyer à nouveau en pèlerinage dans les différents diocèses.

On voit sur l'image de droite le coffre dans lequel est transportée l'Arche. Il est pour ainsi dire tatoué d'auto-collants des lieux où l'Arche est passée. Entre autres, on y voit un imposant logo du Vatican, et celui de nos Sœurs Bénédictines de l'Abbaye Sainte-Marie-des-Deux-Montagnes. Il en porte désormais un nouveau : celui de l'Abbaye Notre-Dame-de-la-Paix de Joliette.

Sur le coffre, on voit la valise de l'ostensoir qui accompagne l'Arche eucharistique.



L’ARCHE DE LA NOUVELLE ALLIANCE

extraits du document d'animation du CEI

Origine de l'Arche

Pour lancer la préparation au Congrès eucharistique international de 2008 à Québec, une mobilisation des jeunes adultes a été initiée lors d’une fin de semaine de ressourcement et d’échange appelé Montée jeunesse.  Lors de la première édition en mai 2005, familiers avec la croix de la Journée Mondiale de la Jeunesse, les jeunes ont exprimé le désir qu’un objet symbolique parcoure le pays en préparation au Congrès eucharistique international de 2008.

Un comité de jeunes de Québec et de Montréal a été mandaté pour développer cette idée.  Au terme de sa réflexion, ce comité a suggéré au comité organisateur du CEI la conception originale d’une œuvre artistique.

L’artiste du Québec, Alain Rioux

Alain Rioux est un artiste de 45 ans, natif de Québec. Autodidacte, il exerce son métier d’ébéniste-sculpteur à son domicile de l’Ancienne-Lorette.

En septembre 2005, on lui propose le projet de « l’Arche de la Nouvelle Alliance ». Alain conçoit les dessins et commence sa réalisation à l’hiver 2006. La construction de cette arche symbolique concrétise son désir de servir l’Église et de relever de nouveaux défis artistiques.

Provenance des icônes grâce à la collaboration de Marc Lepage

Marc Lepage s’est toujours intéressé à l’aide humanitaire. Depuis 1999, à tous les ans, pendant une période de trois à quatre mois, il donne de son temps à un orphelinat de Roumanie. Pour subvenir aux besoins de cet orphelinat et d’autres orphelinats avec lesquels Marc Lepage travaille en collaboration, des icônes sont réalisées par des moines orthodoxes de la Roumanie.   Les profits de ces ventes contribuent à soutenir ces milieux d’engagements et à venir en aide aux orphelins.

Après avoir vu un modèle d’icône, le comité a été touché par la beauté et la simplicité de ce type d’icônes.

L’arche et ses symboles

Le se

Le mot « arche », tiré du latin « arca », traduit le mot hébreu « arôn », le coffre. Le coffre, meuble de grande tente, sert aussi bien de siège que de contenant.

Dans l’Ancien Testament, l’arche d’Alliance ou arche du Témoignage, est mentionnée plus de deux cents fois dans la Bible.  Cette arche était à la fois trône du Dieu d’Israël et châsse.  Cette châsse ou ce coffre doré contenait la preuve de l’Alliance que Dieu avait nouée avec son peuple,  soit les morceaux des deux tables de la loi reçues par Moïse au mont Sinaï (cf. Dt 10, 1-8) et brisées par lui après l’épisode du veau d’or (cf. Ex 32, 19).

L’arche, signe d’embarcation

La base de l’arche a la forme d’une embarcation. Elle rappelle ainsi l’arche de Noé, ce vaisseau construit par Noé sur l’ordre de Dieu.  Cette arche dans laquelle avaient été sauvés du Déluge non seulement Noé et sa famille, mais encore un couple de chaque espèce d’animaux vivant ailleurs que dans les eaux, avec les provisions nécessaires à la nourriture de tous (cf. Gn 6, 18-22).

L’Alliance Nouvelle et Éternelle

L’expression « Nouvelle Alliance » réfère à l’Alliance Nouvelle et Éternelle advenue en Jésus Christ, marquée par le mystère pascal de sa mort et résurrection et célébrée dans l’Eucharistie.  Son nom « Arche », permet de faire des liens avec l’expérience spirituelle du peuple d’Israël et de son pacte conclu avec Dieu du temps de Moïse au Sinaï dans les textes de l’Ancien Testament.  L’expression « Nouvelle Alliance » réfère de manière concrète la vie du Christ et les pages de l’Écritures qui réfèrent à l’Alliance Nouvelle que Jésus institue à l’heure de sa mort et par sa résurrection.

Sainte Marie, arche de la nouvelle Alliance – un titre marial

Le titre « arche de l’Alliance » a été donné à la Vierge Marie, mère de Jésus, et cela pour différentes raisons :De même que, dans l’Ancien Testament, l’Arche d’Alliance était enveloppée de la nuée, gloire de Dieu, ainsi, dans le Nouveau Testament, la Vierge Marie, arche d’Alliance, à l’Annonciation, fut habitée par Dieu: L’Esprit Saint vint sur elle, et la puissance du Très-Haut la prit sous son ombre, et c’est pourquoi celui qui allait naître serait saint, et il serait appelé Fils de Dieu. (cf Lc 1, 35)

Dans les textes de l’Ancien Testament, quand l’Arche d’Alliance fut transportée, de Baal de Juda (Baalé-Yehouda) à Jérusalem, accompagnée par des manifestations de joie et par la bénédiction des personnes visitées, David eut peur du Seigneur et dit: « Comment l’arche du Seigneur pourrait-elle venir chez moi ? » (2 S 6, 9).  

Dans le Nouveau Testament, quand Marie, après l’Annonciation (cf. Lc 1, 26-38)  se rend rapidement vers une ville de la montagne de Judée chez sa cousine Élisabeth, elle est saluée par sa cousine, surprise, en des mots semblables: « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi? » (Lc 1, 43).

Les huit icônes choisies pour approfondir ce mystère de l’Alliance

Au niveau supérieur de l’Arche de la Nouvelle Alliance, des icônes de format plus grand représentent les divers moments du Triduum pascal – le Mystère pascal –. 

Dans l’Évangile selon saint Jean, l’Heure de Jésus réfère aux quatre grandes étapes liées à la mort de Jésus et dont l’Église fait mémoire du Jeudi Saint au Dimanche de Pâques. 

1. Le dernier repas de Jésus célébré avec ses disciples, la Dernière Cène dont l’Église fait mémoire  le Jeudi Saint

2. La passion et la mort de Jésus dont l’Église fait mémoire le Vendredi Saint

3. L’attente de Marie, sa Mère, célébrée le Samedi Saint

4. La résurrection de Jésus au matin de Pâques, célébrée le dimanche de Pâques

D’autres icônes de format plus petit rappellent également l’Eucharistie, table de la nouvelle Alliance, sous différents aspects :

5. Le récit de la multiplication des pains : Jésus, occupé à donner un sens à la vie des gens qui le suivent, fait déjà les mêmes gestes qu’à son dernier repas (cf. Mt 14, 19; 15, 36).  « Son » pain (de vie), partagé, rassasie la foule et même surabonde (cf. Mt 14, 20-21; 15, 37)

6. Les noces à Cana : Lorsque l’Alliance a été conclue au Sinaï, après avoir écouté Moïse qui lisait les tables de la Loi (dix commandements), le peuple a répondu à trois reprises: « «Tout ce qu’a dit le Seigneur, nous le ferons » (Ex 19, 8; cf. 24, 3-7). Et la fête commença, soit l’alliance entre Dieu et son peuple. À Cana, pour que continue la fête, l’Alliance, les noces de Dieu avec l’humanité, la mère de Jésus – en qui le Verbe s’était fait chair – fit cette seule recommandation aux serviteurs au sujet de son fils Jésus: « Faites tout ce qu’il vous dira.» (Jn 2, 5).

7. Le lavement des pieds : Ce geste rapporté dans l’évangile selon saint Jean est advenu au cours de la dernière Cène.   Après avoir lavé les pieds de ses disciples, Jésus invite les siens à se laver les pieds les uns les autres (cf. Jn 13, 13-15), à se mettre au service des autres pour accomplir le commandement de la charité (cf. Jn 15, 12-14)

8. Le récit des disciples d’Emmaüs : Jésus ressuscité réchauffe le cœur de deux disciples en route vers Emmaüs.  Il leur explique les Écritures et il se fait reconnaître à la fraction du pain (cf. Lc 24, 13-35).

La base de l’arche… un  peuple en marche par tout l’univers riche en couleur 

La base de l’Arche de la Nouvelle Alliance rappelle la barque, la coque d’un bateau.   Si des liens peuvent être faits avec l’arche de Noé, ici la barque réfère davantage à celle de Pierre, disciple de Christ à qui a été confiée l’Église par Jésus (Jn 1, 42).  Depuis la Nouvelle Alliance, la barque, le bateau, symbolisent l’Église, peuple de Dieu en marche à la suite de Pierre qui avance au large (cf. Lc 5, 4), l’Église est envoyée dans le monde à la suite du Christ pour annoncer l’Évangile par la parole et par le témoignage à toutes les nations.

Les cinq bois différents qui complètent la base de l’arche signifient l’universalité de l’Église et expriment que cette Bonne Nouvelle s’adresse à toutes les nations appelées à ne faire qu’UN en Jésus-Christ.

Les anges en adoration devant le mystère

En Israël, la nuée qui recouvrait l’arche d’Alliance signifiait que l’arche était le lieu de la présence de Dieu au milieu de son peuple. Pour parler aux Israélites, Dieu descendait dans le petit espace entre les ailes des séraphins sur le couvercle de l’arche (cf. Ex 25, 21).

 

Dans la symbolique de l’Arche de la Nouvelle Alliance, les anges sont plutôt en adoration devant tout le mystère du Christ que l’arche représente dans son ensemble.

 

La cale, un espace pour accueillir l’engagement eucharistique…

La cale à la base de l’arche a été conçue pour recevoir un écho de son passage et surtout du témoignage de l’engagement des chrétiens.  Dans son encyclique Dieu est Amour, Benoît XVI souligne que «une Eucharistie qui ne se traduit pas en une pratique concrète de l’amour est en elle-même tronquée.» (no 14) Aussi, Eucharistie et Mission s’appellent constamment.  Dans l’animation proposée, la charte eucharistique est introduite comme modèle d’engagement.

Une arche portée…

En Israël, l’arche était portée; elle accompagnait la marche du peuple de Dieu (cf. Nb 10, 33-35).   L’Arche de la Nouvelle Alliance sera portée de diverses façons ; d’un diocèse à un autre, d’une église à une autre, d’un lieu de culte à un autre, dans des processions.  Utilisée comme symbole, elle veut accompagner ainsi la marche de l'Église, peuple de Dieu, le cheminement de foi de croyants jeunes et moins jeunes sur les pas du Christ.  Sa polyvalence permet aussi d’être inventif et peut rassembler toute personne désireuse d’approcher le mystère du Christ à qui Jésus peut dire comme à la samaritaine :

Si tu savais le don de Dieu.

 
 
 

Le dimanche 18 juin 2006

PROCESSION DE LA FÊTE-DIEU
REPOSOIR AU MONASTÈRE
à l'occasion de l'ouverture
de la Chapelle d'adoration perpétuelle
à la Cathédrale de Joliette

 

 
 
 
 

En l'honneur du Saint-Sacrement, une procession s'est déroulée dans Joliette le dimanche 18 juin 2006, pour s'arrêter au Reposoir de notre monastère aux environs de midi.

Sans revêtir le faste d'autrefois, cette procession n'était pas dépourvue de solennité, avec l'ombrellino bien visible au-dessus de l'ostensoir porté par le prêtre, et des personnes l'encadrant avec des flambeaux, ainsi que la présence haute en couleurs des Chevaliers de Colomb ouvrant la marche avec le sabre et l'encensoir. Le service policier a également prêté son concours, la voiture frayant un chemin à la foule à travers les rues.

Sous un soleil radieux, la procession est partie de l'église Christ-Roi, après la messe dominicale, pour se diriger vers le monastère par les rues Papineau, Juge Guibault et Précieux-Sang. Notre abbaye a été choisie comme station pour le Reposoir, afin de permettre aux moniales, de même qu'à la communauté voisine des Sœurs des Saints Cœurs, de participer à cet événement du Grand Joliette.

À l'arrivée sur le parterre de l'abbaye, le Saint-Sacrement et les membres de la procession ont été accueillis par notre abbesse, Mère Hélène Perreault, accompagnée de la prieure et de la sous-prieure, tandis que le chœur des moniales chantait avec joie le Jubilate Deo.

M. l'Abbé Nicolas Tremblay s'est dirigé vers l'autel du Reposoir pour y exposer le Saint-Sacrement, et la fumée de l'encens est montée vers le Seigneur Jésus Christ avec l'amour de nos cœurs.

Les moniales ont ensuite animé un temps de prière et de chants avec participation de l'assemblée. Puis M. l'Abbé Nicolas Tremblay a prononcé des paroles admirables en relation avec le milieu monastique.

Après la bénédiction, la procession s'est remise en route vers la Cathédrale où le Saint-Sacrement a été exposé quelques heures, en attendant que notre évêque, Mgr Gilles Lussier, en fasse l'intronisation dans la nouvelle Chapelle au sous-sol de la Cathédrale.

Cette journée de la Fête-Dieu - suivant l'appellation traditionnelle - marquait l'ouverture de la Chapelle d'Adoration perpétuelle à la Cathédrale de Joliette. Ce lieu de prière où le Saint-Sacrement est désormais exposé jour et nuit, à l'année longue, a reçu le nom de "Chapelle Jean-Paul II", en souvenir du pape qui a proclamé l'Année eucharistique, et qui a été rappelé à Dieu en cette même année 2005, durant la messe du Dimanche de la Divine Miséricorde célébrée auprès de lui.

Toute personne peut se rendre à cette Chapelle d'adoration lorsqu'elle le désire, en n'importe quel temps. Une liste d'adorateurs et d'adoratrices a été dressée pour assurer une présence à toutes les heures du jour et de la nuit. Il est toujours possible de s'inscrire pour une heure déterminée si on le veut.

 
   
 

Chapelle d'adoration Jean-Paul II
au sous-sol de la cathédrale de Joliette

ouverte 24 heures sur 24
7 jours sur 7

 
 

REPORTAGE EN PHOTOS
DE LA PROCESSION DE LA FÊTE-DIEU
gracieuseté

 
     
     
 
Départ de la procession à l'église Christ-Roi
 
Accueil devant l'église de l'abbaye
 
     
 
Animation d'un temps de prière par les moniales
 
L'assemblée participe à la prière et aux chants
 
     
 
Chant du Tantum ergo
 
Devant un Sacrement si grand
 
         
Temps d'adoration en silence
 
 
 
À la fin, le prêtre donne au peuple la bénédiction du Saint-Sacrement
 
 
 
 

Le dimanche 4 juin 2006

JOURNÉE des oblats, oblates,
amis et amies du monastère

La Journée annuelle des Oblat(e)s, qui coïncidait cette année avec la fête de la Pentecôte, a attiré une foule nombreuse pour la messe de 10 h 00. Il y avait même des fidèles au jubé, ce qui est assez rare chez nous.

Dom René Salvas, moine de l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, a présidé l'Eucharistie et le rassemblement de l'après-midi.

Le thème de la Journée invoquait la venue de l'Esprit: "Père, envoie-nous ton Esprit d'amour!" Ce thème fait référence à la première encyclique du pape Benoît XVI sur l'amour chrétien.

Plus d'informations…

   
 

M. et Mme Léonard Gamache, nouveaux oblats,
(1ère rangée à droite)
avec quelques-uns de nos oblats et oblates

 
 
 
 

Le 18 mai 2006
au monastère

Concert de Jérôme Ducharme
Guitare classique - Prix international GFA 2005

 
 
 
 

Le jeune joliettain Jérôme Ducharme est arrivé premier, à l'automne 2005, dans l’un des plus prestigieux concours internationaux de guitare : Guitar Foundation of America.

Comme gagnant de cette compétition, Jérôme a entrepris à l'automne 2006 une tournée  de 40 concerts et de classes de Maître à travers l’Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique).

Le premier concert de Jérôme Ducharme est donné en Californie le 29 septembre, et le dernier de la série aura lieu à Victoria fin avril 2007. On peut suivre la tournée du guitariste sur le site de la GFA qui présente également des renseignements sur l'artiste et l'enregistrement de deux pièces jouées par Jérôme.

GFA : Jérôme Ducharme

Avant cette tournée, il a plu à Jérôme Ducharme de faire bénéficier de son talent exceptionnel notre communauté bénédictine, ainsi que ses proches et toute personne intéressée à la musique.

 
 

Félicitations à Jérôme Ducharme pour son magnifique concert!

Une foule d'une centaine de personnes, dont le Père Fernand Lindsay, s'est jointe aux moniales pour entendre à la guitare classique Jérôme Ducharme, le merveilleux artiste joliettain qui fait honneur à la région de Lanaudière, "Sol de musique".

Dès le début, l'auditoire a été impressionné par le murmure mélodieux des cordes touchées par le doigté sensible et chaleureux de Jérôme. Après chaque pièce, il a été généreusement ovationné, et à la toute fin, un rappel a valu aux assistants l'exécution splendide d'une autre pièce de son répertoire : un Prélude en do mineur d'Augustin Barrios Mangoré. Cette dernière, de même que d'autres pièces du concert, ont été jouées par lui à Oberlin, Ohio, et lui ont mérité le prix international de la GFA (Guitar Foundation of America). À noter que Jérôme joue toutes ses pièces de mémoire et en fait lui-même la présentation.

Avec une prestation digne des artistes réputés, ce grand et beau jeune homme au regard contemplatif a charmé par sa musicalité, sa qualité exceptionnelle d'interprétation d'auteurs classiques - anciens et modernes -, par son jeu aux nuances délicates, variées et infinies. Jérôme joue comme un ange, peut-on dire. Avec une facilité technique étonnante et une sensibilité exquise, il sait allier force et douceur, intensité et calme paisible, vélocité et expression prolongée sur une note qu'il sait faire vibrer à la mesure de son talent, sans pourtant verser dans le romantisme. Chez lui, tout est musique, au point que même le réaccordement de la guitare, à la fin de chaque pièce, semble un pont musical vers la suivante! En un mot, on admire sa maîtrise, l'art de communiquer à son instrument la musique pleine d'onction qui l'habite, et le talent de transmettre aux autres un message musical rempli de beauté.

Jérôme ne sera pas l'étoile d'un soir, car il travaille passionnément, avec une persévérance soutenue. Il réussit, car il aime la musique, il aime sa guitare et il fait un avec elle. De plus, son intuition et son expérience le poussent à innover dans la technique traditionnelle de l'instrument. Il joue sur une guitare 2005 du luthier René Wilhelmy.

Nous disons grand merci à Jérôme, et nous l'encourageons à continuer sa mission d'embellir le monde par son art musical. Et nous lui souhaitons plein succès pour la tournée de concerts qu'il entreprendra bientôt. Au revoir, Jérôme!

 
  Pourquoi un concert de Jérôme Ducharme à notre monastère?  
 

C'est le deuxième concert de Jérôme Ducharme au monastère. Il en a donné un à l’âge de 17 ans, mais pour les moniales seulement.

À l’occasion de son succès éclatant, nous lui avons demandé de  revenir, et cette fois-ci nous avons partagé avec vous ce concert d’un artiste d’une qualité musicale des plus sensibles et raffinées. Il a présenté lui-même ses pièces classiques et a su vous faire vibrer avec lui dans le monde merveilleux de la musique : un moment de joie pascale inoubliable.

 
 

Jérôme nous est connu par son père, M. Marcel Ducharme, qui offre bénévolement ses services en informatique à la communauté depuis 1992. C’est grâce à lui, en grande partie, que nous pouvons progresser dans l’étude des nouveaux moyens de communication, et continuer de partager avec vous nos valeurs spirituelles. Sans lui, il nous aurait été impossible de réaliser chez nous le site Internet de l’Abbaye.

Un vibrant merci à Monsieur Ducharme, de même qu’à son aimable épouse Chantal et à leur fils Jérôme dont ils ont raison d’être fiers.

Signalons aussi que Jérôme a une tante oblate du monastère, Mme Béatrix Brûlé Ducharme, dont l’époux décédé était également oblat.

 
 

Jérôme Ducharme : un grand artiste de chez nous

Voici une brève présentation de ce jeune joliettain devenu artiste international. Le soir du concert, une notice plus complète a été remise aux participant(e)s avec les pièces classiques au programme.

Ses études Jérôme Ducharme, né en 1978, commence à 12 ans ses études musicales. En 1994, il entre au Conservatoire de Musique de Montréal où il réussit avec grande distinction. Il travaille avec des artistes de renom et suit des stages de perfectionnement au Domaine Forget de 1994 à 1998. En octobre 2003, il part pour la Suisse où il poursuit ses études jusqu’à l’été 2004.

Ses nombreux prix Le concours gagné à l'automne 2005 par Jérôme n’est pas le premier de sa jeune carrière, bien qu’il soit sans doute le plus valorisant. Jérôme a mérité auparavant des premiers prix au régional, au provincial et au national, et d’autres prix secondaires jusqu’en Europe. En 2000, il obtient la grande bourse de la Fondation Wilfrid Pelletier, et en 2002, une autre de la Fondation McAbbie.

Ses concerts Jérôme a déjà donné plusieurs concerts et s’est produit sur la chaîne de Radio-Canada. À Montréal, en 2004-2005, il a joué avec les membres de l’OSM. Il a également joué à Boston.

Sa carrière actuelle Jérôme est membre de l’ensemble “Kore Montréal” spécialisé en musique contemporaine.
Jérôme est également professeur de guitare à Joliette, à Berthier et à Montréal.
Durant l’hiver 2006-2007, il fait une tournée d’environ 40 concerts et de classes de Maître à travers l’Amérique du Nord.
Il a enregistré un premier disque classique sous étiquette Naxos.
L'album, qui porte son nom, porte la date du 26 septembre 2006.

Pour acheter le disque, aller sur iTunes Music Store à partir du logiciel iTunes (version Mac & Windows).

Vous pouvez télécharger gratuitement le logiciel iTunes sur le site :
http://www.apple.com/ca/itunes/download/ 

La page de Jérôme Ducharme :
www.myspace.com/jeromeducharme


Pièces du concert

1- Pavane No.1

Luis Milan
(ca. 1500 - ca. 1561)

2- Prélude No. 1
3- Valse - Chôro
4- Étude No. 1
Heitor Villa-Lobos
(1887-1959)

5- Appalachian Summer

Matthew Dunne

6- Suite Op. 41

Prélude
Nocturne
Ballade
Rêverie
Final

Jacques Hétu
(1938 - )
7- Pavane No. 2 Luis Milan

8- Fantaisie-Sonate
Op. A-22

Juan Manen
(1883 - 1971)
9- Homenaje Manuel de Falla
(1876 - 1946)

10- Tres Piezas Espanolas

Fandango
Passacaglia
Zapateado

Joaquin Rodrigo
(1901 - 1999)
 
 

Merci

Votre présence a été un encouragement pour cet artiste qui a consacré sa jeunesse à de belles valeurs, dans un effort quotidien persévérant. Pensez aussi à ce jeune dans vos prières, et à tous les jeunes d’aujourd’hui qui peuvent admirer en Jérôme un modèle. Félicitations, Jérôme!

 
 
 

Le 3 mai 2006 : Concert de la chorale "Les Voix de l'Entente"

 
 
 
 

La Chorale "Les Voix de l'Entente", sous la direction de Madeleine Joly, a donné un concert dans notre église abbatiale ouverte au public.

L'animateur bien connu Jacques Houde de Radio Ville-Marie a fait avec brio l'annonce des vingt-et-une pièces au programme. Lise Boucher accompagnait au piano.

La chorale composée d'une trentaine de membres a interprété les plus beaux chants de son répertoire en y ajoutant une liturgie de la lumière autour du Cierge pascal.

Soeur Ginette Joly a magnifiquement chanté l'Exsultet en français, selon une mélodie fort belle d'André Gouzes, dominicain français compositeur de musique d'inspiration byzantine sur les tons grégoriens.

Félicitations et merci à cette chorale qui répand la joie dans divers milieux.

 
     
 

 
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Les Moniales Bénédictines de Joliette • Abbaye Notre-Dame-de-la-Paix
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